- Parce qu’en 50 ans, la Loi sur les langues officielles n’a jamais été entièrement respectée
- Parce même après 50 ans, le français n’a toujours pas un statut égal à l’anglais comme langue officielle
- Parce qu’année après année, les rapports du commissaire aux langues officielles montrent les mêmes lacunes, les mêmes infractions et les mêmes échecs
- Parce que pendant 50 ans, les gouvernements ont passé trop de temps à justifier les obligations linguistiques plutôt qu’à promouvoir l’égalité de nos deux langues officielles
- Parce qu’après des années de plafonnement, le bilinguisme stagne au Canada
- Parce que lorsqu’il y a une crise comme la COVID-19, communiquer des informations de santé et de sécurité aux Canadiens et aux Canadiennes dans la langue officielle qu’ils préfèrent devrait être une priorité
- Parce que le Canada a profondément changé depuis la dernière fois que la Loi sur les langues officielles a été revue à fond, en 1988
- Parce qu’il faut désigner, dans la Loi même, une institution en tant que « grand patron des langues officielles » chargé de tenir toutes les institutions fédérales responsables de l’application de la Loi
- Parce qu’il faut créer un tribunal des langues officielles avec le pouvoir d’entendre les doléances sur la mise en œuvre de la Loi et d’imposer des sanctions, comme des amendes
- Parce que les argents que le fédéral transfère aux provinces et aux territoires doivent avoir des retombées pour les francophones ET les anglophones, pour la majorité ET la minorité
- Parce que les juges de la Cour suprême doivent être bilingues
- Parce que tous ceux et toutes celles qui ont droit à l’éducation dans la langue officielle de la minorité devraient y avoir accès, et tous ceux et toutes celles qui veulent apprendre leur deuxième langue officielle devraient pouvoir le faire
- Parce que les politiques d’immigration du pays devraient soutenir le fait français et la dualité linguistique au Canada et non lui nuire