Outils pour les organismes locaux

Passez à l’action!

Vous représentez un organisme francophone
ou allié de la francophonie?
Voici comment vous pouvez faire une différence :

Demandez des rencontres avec les candidats et candidates

Les organismes peuvent solliciter des rencontres individuelles auprès des candidats et des candidates d’une circonscription ou d’une région donnée. Il suffit de communiquer avec les bureaux des candidats et des candidates par téléphone, par lettre ou par courriel. Afin de demeurer non-partisan, il est préférable de solliciter les candidats et les candidates de tous les partis.

Avant la rencontre, préparez-vous ! Lisez les argumentaires préparés et les questions proposées. Ciblez ce qui est le plus pertinent pour votre contexte, votre région, votre secteur d’intervention. Révisez le site web, la page Facebook et le compte Twitter du candidat ou de la candidate pour connaître ses intérêts et activités récentes.

Lors de la rencontre :

  • Présentez brièvement votre organisation et votre délégation ;
  • Parlez de l’impact positif de la francophonie et du bilinguisme au Canada, et plus particulièrement dans votre région, en apportant des exemples ;
  • Faites valoir l’importance pour le candidat ou la candidate de se prononcer clairement et fermement en faveur de la dualité linguistique et du bilinguisme ;
  • Faites valoir l’importance de moderniser la Loi sur les langues officielles afin qu’elle reflète les réalités actuelles et qu’elle soit réellement respectée ;
  • Prenez du temps pour échanger, discuter et répondre aux questions du candidat ou de la candidate ;
  • Obtenez un engagement de sa part à poser un geste en suivi à la rencontre :
    • faire une déclaration publique sur son appui à la francophonie / à la modernisation de la Loi sur les langues officielles
    • parler des enjeux de la francophonie à son chef, au caucus ou au
      personnel politique pour que des engagements se retrouvent dans le programme du parti
  • Remerciez le candidat ou la candidate pour son écoute ;
  • Prenez une photo de la rencontre pour publication sur les médias sociaux ;
  • Effectuez un suivi avec le bureau de comté, par exemple, avec une lettre de remerciement pour la rencontre ;
  • Envoyez, si possible, un bref rapport de rencontre à la FCFA à l’adresse analyste@fcfa.ca.

Suggestions de questions à poser

Le Canada souligne cette année le 50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles, mais la place du français en particulier reste fragile. Qu’allez-vous faire pour consolider et affirmer la place et la valeur de nos deux langues officielles?

Il y a eu récemment des attaques contre la légitimité du français comme langue officielle au pays. Par exemple, au Nouveau-Brunswick il y a un parti qui voudrait carrément abolir la dualité linguistique en santé et en éducation. Est-ce que vous vous engagez à agir pour affirmer haut et fort la valeur de nos deux langues officielles si vous êtes élu.e député.e?

Qu’est-ce que vous allez faire pour protéger les droits linguistiques des francophones qui habitent dans votre circonscription?

Ça fait des années que la Loi sur les langues officielles n’est pas pleinement respectée. Les réalités du Canada ont changé depuis la dernière fois que la Loi a été revue, en 1988. De quelle manière vous et votre parti allez-vous agir pour moderniser la Loi? Allez-vous pousser personnellement pour que ça se fasse rapidement si votre parti prend le pouvoir?

Depuis des années, le gouvernement sous-estime le nombre de jeunes qui ont droit à l’éducation en français selon la Charte des droits et libertés. Ça veut dire que les écoles de langue française sont construites trop petites et sont remplies à pleine capacité 2 ou 3 ans après leur construction. Il faut moderniser la Loi sur les langues officielles pour que le gouvernement revoie ses statistiques et compte vraiment tous ceux et toutes celles qui ont droit à l’éducation en français. Vous engagez-vous à agir pour que ça se fasse?

L’apprentissage du français langue seconde est très populaire, mais les ressources manquent. Des parents doivent faire la file d’attente toute la nuit pour espérer inscrire leur enfant en immersion française. Qu’est-ce que vous prévoyez faire pour que tous ceux et toutes celles qui veulent apprendre leur langue officielle seconde puissent le faire?

On manque d’enseignants et d’enseignantes de langue française au Canada. Ça a un impact sur les écoles de langue française et sur les écoles d’immersion. Certains et certaines parlent même d’une crise qui s’en vient en enseignement. Qu’est-ce que vous prévoyez faire pour remédier à la situation?